Comment débuter et y accéder ?

1. Comment débuter l’APA ?

Il est recommandé de commencer par un accompagnement afin de garantir une pratique sécurisée et adaptée. Celui-ci repose sur trois étapes essentielles :

Bilan initial : évaluation des capacités, des besoins et des éventuelles contre-indications médicales ;
Programme personnalisé : mise en place d’exercices progressifs, sécurisés et adaptés à la situation de chacun ;
Suivi régulier : ajustement des activités en fonction de l’évolution et des objectifs fixés.

2. Quels dispositifs existent pour accéder à l’APA ?

L’APA est accessible grâce à différents dispositifs :

Maisons Sport-Santé : structures labellisées par le ministère de la Santé et des Sports, qui orientent vers des professionnels formés, proposent un suivi personnalisé et favorisent le lien entre soins et activité physique ;
Programmes hospitaliers : certains établissements proposent des parcours d’APA intégrés aux soins, notamment en oncologie, cardiologie, diabétologie ou rééducation fonctionnelle ;
Associations spécialisées : elles organisent des ateliers collectifs ou individuels adaptés à différents publics (personnes vivant avec un handicap, maladies chroniques, perte d’autonomie), encadrés par des professionnels ;
Initiatives locales de sport et santé : de nombreuses collectivités (mairies, départements, régions) mettent en place des actions favorisant l’accès à l’APA, souvent à coût réduit ou avec un accompagnement spécifique.

Dans certains cas, une prescription médicale est nécessaire pour accéder à ces dispositifs.

3. Qui peut prescrire l’APA et dans quelles conditions ?

La prescription d’APA peut être réalisée par tout médecin, notamment pour :

Les personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) ;
Les personnes souffrant de maladies chroniques (diabète, cardiopathie, cancer, etc.) ;
Les personnes présentant des facteurs de risque (hypertension, obésité, sédentarité, etc.) ;
Les personnes en perte d’autonomie.

Pour qu’une prescription soit justifiée, quatre conditions doivent être réunies :

Présenter une maladie ou un état fonctionnel pour lesquels l’APA a démontré son efficacité ;
Ne pas avoir déjà un niveau d’activité physique conforme aux recommandations de l’OMS ;
Ne pas pouvoir augmenter seul son activité de manière adaptée et sécurisée ;
Accepter de s’engager dans un programme d’APA, avec l’objectif d’évoluer vers un mode de vie plus actif.

Un formulaire officiel de prescription, mis en place par l’Assurance Maladie, simplifie la démarche et permet d’organiser le suivi (téléchargeable en ligne). Selon le dispositif choisi, d’autres formulaires ou dossiers spécifiques peuvent également être nécessaires.

4. Quels remboursements ?

L’Assurance Maladie ne prend pas directement en charge les séances d’APA. Toutefois :

certaines mutuelles et complémentaires santé proposent des forfaits ou des remboursements partiels pour les séances encadrées par un enseignant en APA ;
les Maisons Sport-Santé et certaines collectivités locales peuvent proposer un accès gratuit ou à tarif réduit ;
certains programmes hospitaliers ou associatifs financés par des appels à projets (ARS, fondations, collectivités) permettent une gratuité partielle ou totale des séances.

Il est donc conseillé de se renseigner auprès de sa mutuelle, de sa Maison Sport-Santé ou de son centre hospitalier pour connaître les aides financières disponibles.