On distingue deux grandes formes de déficits immunitaires :
A. Les déficits immunitaires primaires
Il s’agit de maladies chroniques, généralement rares et d’origine génétique, apparaissant le plus souvent dès l’enfance. Ces déficits sont durables et peuvent se manifester de manière très variable selon les patients : infections à répétition, maladies auto-immunes, troubles digestifs, retards de croissance ou inflammations chroniques.
Parmi les déficits immunitaires primaires, les plus fréquemment rencontrés sont :
D’autres formes, plus rares, peuvent également être observées, comme le syndrome d’hyper-IgM, l’agammaglobulinémie liée à l’X (maladie de Bruton), ou encore le syndrome de Wiskott-Aldrich, qui associe immunodéficience, eczéma sévère et troubles de la coagulation.
B. Les déficits immunitaires secondaires
Ces déficits sont acquis au cours de la vie, en réponse à une maladie sous-jacente ou à un traitement affaiblissant le système immunitaire. Ils sont plus fréquents que les déficits primaires.
Ils peuvent survenir notamment :