En l’absence de régime particulier prescrit par l’équipe de soins (par exemple sans sel, pauvre en potassium…), il est recommandé de conserver une alimentation équilibrée. Elle permet de prévenir les carences et de soutenir un bon état de santé sur le long terme.
Lorsque certains aliments sont mal tolérés (allergie, douleurs, troubles digestifs…), leur exclusion doit rester raisonnée et, si possible, guidée par les conseils d’un professionnel de santé. Cela évite des restrictions inutiles ou trop strictes qui pourraient fragiliser l’équilibre nutritionnel.
Les repères de base sont proches de ceux de la population générale :
- Fruits et légumes : à consommer chaque jour pour leurs fibres, vitamines et antioxydants.
- Céréales et féculents : privilégier les versions complètes (pain, pâtes, riz, légumineuses), qui fournissent une énergie durable.
- Protéines : essentielles pour préserver la masse musculaire, elles doivent être adaptées au régime alimentaire de chacun (viandes maigres, poissons, œufs, mais aussi lentilles, pois chiches, tofu, etc.).
- Produits laitiers ou équivalents : riches en calcium et en vitamine D, importants pour la santé des os (en cas d’intolérance au lactose, un régime adapté peut être envisagé, avec si besoin une supplémentation).
- Matières grasses : il est préférable de privilégier les huiles végétales (olive, colza, noix) et de limiter les graisses animales, qui peuvent augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
- Produits sucrés et industriels : à consommer avec modération, car ils peuvent favoriser la fatigue, l’inflammation et certains déséquilibres métaboliques.
- Hydratation : l’eau est la boisson recommandée, à boire régulièrement tout au long de la journée.
L’équilibre alimentaire ne se joue pas sur un seul repas mais se construit dans la durée. La variété et la modération sont les clés d’une alimentation bénéfique et durable pour la santé.