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Généralités

1. Pourquoi la question de la conduite est-elle importante ?

La capacité à conduire un véhicule ou à se déplacer en autonomie peut être affectée par certaines maladies chroniques ou situations de handicap.
L’enjeu est double : garantir la sécurité du conducteur et des autres usagers, tout en préservant autant que possible l’autonomie et la qualité de vie de la personne concernée.

2. Quels facteurs peuvent influencer la conduite et la mobilité ?

Plusieurs éléments peuvent réduire la capacité à conduire en cas de maladie chronique :

  • Atteintes physiques : perte de force musculaire, diminution des réflexes, raideurs articulaires, spasticité, tremblements.
  • Atteintes sensorielles : troubles visuels (vision périphérique, vision nocturne, perception des contrastes) ou troubles auditifs.
  • Atteintes cognitives : ralentissement du temps de réaction, difficultés d’attention, troubles de la mémoire.
  • Traitements médicamenteux : certains peuvent entraîner de la somnolence, une baisse de concentration ou des vertiges, altérant la vigilance au volant.

3. Quelles sont les recommandations générales ?

En cas de maladie chronique, plusieurs précautions permettent de sécuriser la conduite et de préserver la mobilité :

A. En parler avec son médecin traitant ou spécialiste

Il est essentiel d’informer son médecin lorsque l’on détient un permis de conduire ou que l’on souhaite l’obtenir. Cela lui permet d’évaluer les capacités à conduire et d’ajuster les traitements si nécessaire.

En complément, le médecin peut :

B. Adapter son véhicule 

Dans certaines situations, des aménagements techniques peuvent être nécessaires pour continuer à conduire en toute sécurité. Ils sont choisis en fonction des capacités et des besoins spécifiques de chaque conducteur (en savoir plus).

L’évaluation et le choix des équipements peuvent être réalisés avec un ergothérapeute ou dans un centre de réadaptation spécialisé.

Des aides financières existent pour soutenir l’achat ou l’installation de ces équipements. Elles peuvent notamment être demandées auprès de la MDPH ou de l’AGEFIPH  (en savoir plus).

C. Faire des pauses régulières 

Les maladies chroniques peuvent entraîner une fatigue accrue et une diminution de la concentration, augmentant ainsi le risque d’accident.
Dans la population générale, il est recommandé de s’arrêter toutes les deux heures. En cas de maladie chronique, il est préférable de prévoir des pauses plus fréquentes et adaptées à son état, afin de préserver la vigilance, limiter l’épuisement et sécuriser la conduite.

D. Conserver une copie de son ordonnance

Certains traitements, en particulier les médicaments stupéfiants ou assimilés, nécessitent de pouvoir justifier de leur prescription lors d’un contrôle routier (en savoir plus).

E. Recourir à des alternatives de mobilité

En cas de limitation ou d’impossibilité de conduire, il est possible d’utiliser les transports en commun, le covoiturage, les taxis conventionnés ou des services spécialisés pour les personnes à mobilité réduite (en savoir plus).

4. Quels cas nécessitent une vigilance particulière ?

Certaines maladies chroniques nécessitent une attention renforcée au volant. C’est le cas :

Pour en savoir plus, consulter les autres fiches de notre catégorie “Conduite et mobilité