Les lymphomes se développent lorsque les cellules lymphoïdes, appelées lymphocytes, subissent des modifications de leur ADN, appelées mutations.
Ces mutations peuvent affecter les mécanismes qui contrôlent la croissance, la différenciation et la mort cellulaire, entraînant une prolifération anormale et incontrôlée des lymphocytes.
Cette multiplication excessive permet aux cellules cancéreuses :
- de s’accumuler et de former des masses tumorales, principalement dans les ganglions lymphatiques,
- mais aussi d’envahir d’autres organes tels que la rate, le foie, l’estomac ou les poumons.
Dans la majorité des situations, la cause exacte de ces mutations reste inconnue. Toutefois, plusieurs facteurs de risquepeuvent augmenter la probabilité de développer un lymphome, et ceux-ci varient selon le type.
Parmi eux, on retrouve notamment :
- le virus Epstein-Barr (EBV), associé au lymphome de Hodgkin ;
- un déficit immunitaire, qu’il soit congénital ou acquis (VIH, traitement immunosuppresseur après greffe, maladies auto-immunes), pour les lymphomes non hodgkiniens ;
- une exposition antérieure à des rayonnements ionisants, particulièrement impliquée dans certaines formes infantiles de lymphome.
Il convient de souligner que, pour les deux types de lymphome, la majorité des personnes touchées ne présentent aucun facteur de risque identifiable.