Les symptômes résultent d’un déséquilibre dopaminergique dans la voie nigro-striatale : soit par dégénérescence (maladie de Parkinson), soit par antagonisme médicamenteux (neuroleptiques, métoclopramide...). Les lésions cérébrales, notamment ischémiques ou hypoxiques (après arrêt cardio-respiratoire), peuvent sérieusement affecter les noyaux gris, entraînant un syndrome extrapyramidal post-anoxique.
Symptômes parkinsoniens (hypokinésie) :
- Tremblement de repos et d’attitude (lent, régulier) ;
- Rigidité plastique ;
- Bradykinésie / akinésie.
Symptômes hyperkinétiques (mouvements involontaires) :
- Dystonies aiguës (contractions musculaires involontaires prolongées. Crises parfois douloureuses et menaçantes, ex. spasme laryngé) ;
- Akathisie : absence d’initiation de mouvements volontaires. Le symptôme est surtout psychiatrique, mais est aussi décrit dans le syndrome extrapyramidal (neurologique) ;
- Ballisme (mouvements involontaires amples, brusques et rotatoires) ;
- Chorée (mouvements prédominants aux muscles proximaux, involontaires et incessants) ;
- Dyskinésies tardives (mouvements bucco-faciaux, myoclonies, souvent chroniques).
Des complications aiguës peuvent également se manifester telles que des adhésions musculaires, déshydratation, embolie pulmonaire, rhabdomyolyse, détresse respiratoire.