On estime qu’il y a deux à trois cas par million de personnes. Il a été diagnostiqué sur tous les continents. Il touche davantage les hommes à partir de l’adolescence ou jeunes adultes.
Selon les cas, un épisode peut durer de quelques jours à plusieurs mois pendant lesquels l’ensemble des activités quotidiennes est très perturbé. Les malades ne sont plus capables de s’occuper d’eux-mêmes, de suivre une formation ou d’aller travailler. Durant les crises, l’entourage est très important pour vérifier que la personne atteinte s’hydrate et se nourrisse suffisament.
Le syndrome de Kleine-Levin est une maladie qui a souvent de bon pronostic à long terme car la maladie s’atténue voire disparaît vers 30-35 ans. Cependant certains épisodes peuvent parfois être longs ou très éprouvants, et impacter la vie familiale et professionnelle. De plus, environ 1 patient sur 5 peut garder des problèmes d’attention et de mémoire entre les épisodes, ou développer des troubles de l’humeur. Il est nécessaire qu’une prise en charge spécialisée soit mise en place le plus précocement possible afin de réduire l’impact de la maladie sur la vie des malades et des familles et prévenir ces complications.
Cette maladie n’est pas mortelle mais tue malgré tout à cause de son impact sur la vie quotidienne (sociale, professionnelle…) et peut engendrer un suicide, d’où l’importance d’un bon suivi médical.