Le Diagnostic Préimplantatoire (DPI) et le Diagnostic Prénatal (DPN) sont deux techniques médicales qui visent à détecter d’éventuelles anomalies génétiques et à accompagner les futurs parents lorsqu’il existe un risque de maladie génétique grave.
La différence principale réside dans le moment où ces examens sont réalisés.
A. Le Diagnostic Préimplantatoire (DPI)
Le DPI est effectué avant le début d’une grossesse intra-utérine. Il s’inscrit dans le cadre d’une Assistance Médicale à la Procréation (AMP ou PMA) et nécessite une Fécondation In Vitro (FIV) avec stimulation ovarienne.
Il permet d’analyser génétiquement les embryons obtenus en laboratoire afin de sélectionner ceux qui ne présentent pas l’anomalie recherchée, avant leur transfert dans l’utérus.
Par définition, le DPI ne peut pas être proposé lors d’une grossesse spontanée, c’est-à-dire lorsqu’une conception survient après un rapport sexuel.
B. Le Diagnostic Prénatal (DPN)
Le DPN est réalisé au cours de la grossesse, qu’elle soit obtenue spontanément après un rapport sexuel ou par AMP.
Il peut s’agir :
- de méthodes non invasives, comme le DPNI (Dépistage Prénatal Non Invasif), qui analyse l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel,
- ou de méthodes invasives, comme l’amniocentèse ou la biopsie de trophoblaste, qui permettent un diagnostic plus précis mais nécessitent un prélèvement auprès du fœtus ou du placenta, avec un risque faible mais existant de fausse couche.