Le DPN repose sur trois grandes approches, classées en techniques invasives et non invasives.
A. Diagnostic prénatal non invasif (DPNI) – Test ADN fœtal libre circulant
Réalisable dès la 10ᵉ semaine d’aménorrhée, le DPNI consiste en une simple prise de sang maternel permettant d’analyser l’ADN fœtal libre circulant présent dans le sang.
C’est un test de dépistage (et non un diagnostic définitif) qui présente une grande fiabilité pour détecter certaines anomalies chromosomiques fréquentes, notamment les trisomies 21, 18 et 13.
En cas de résultat positif, une confirmation par une technique invasive (amniocentèse ou biopsie de trophoblaste) est nécessaire, car des faux positifs peuvent survenir.
B. Amniocentèse
L’amniocentèse est généralement pratiquée entre la 15ᵉ et la 18ᵉ semaine d’aménorrhée. Elle consiste à prélever, sous contrôle échographique, une petite quantité de liquide amniotique à l’aide d’une aiguille fine introduite dans l’utérus.
Les cellules fœtales présentes dans le liquide sont ensuite analysées afin de rechercher des anomalies chromosomiques(comme la trisomie 21) ou certaines maladies génétiques spécifiques, définies selon les antécédents familiaux.
C. Biopsie de trophoblaste (Choriocentèse)
La biopsie de trophoblaste est pratiquée plus précocement, entre la 11ᵉ et la 14ᵉ semaine d’aménorrhée. Elle consiste à prélever, sous contrôle échographique, un petit fragment de tissu placentaire (trophoblaste) à l’aide d’une aiguille fine.
Les cellules analysées permettent de détecter les mêmes anomalies que celles recherchées par l’amniocentèse, mais avec l’avantage d’obtenir un diagnostic plus précoce.