Certaines pathologies psychiques nécessitent des précautions particulières dans le cadre de l’EMDR, en particulier celles susceptibles d’entraîner une perte de contact avec la réalité, telles que :
- les troubles psychotiques (comme la schizophrénie),
- les troubles dissociatifs,
- le trouble bipolaire,
- ou encore la consommation de substances psychoactives.
Dans ces situations, l’EMDR peut accentuer la désorganisation psychique. Elle est donc contre-indiquée en cas de décompensation aiguë, notamment :
- trouble psychotique non stabilisé ;
- épisode maniaque aigu ;
- consommation récente de substances psychoactives.
En revanche, une fois la stabilisation obtenue, l’EMDR peut être envisagée dans un cadre thérapeutique adapté, avec l’accompagnement de professionnels expérimentés. Par ailleurs, plusieurs études suggèrent que l’EMDR pourrait présenter un intérêt thérapeutique dans certaines situations. Par exemple, dans les addictions, elle contribuerait à atténuer l’intensité du craving et à améliorer la régulation émotionnelle