Les HSP sont des pathologies évolutives du système nerveux central. Elles touchent particulièrement la moelle épinière et le cervelet.
Elles sont liées à des mutations génétiques variées avec, aujourd’hui, plus de 70 gènes identifiés.
La plus fréquente est la mutation du gène SPG4 qui code pour la spastin, une protéine indispensable aux bonnes propriétés mécaniques des cellules nerveuses. Elle est transmise sur un mode autosomique dominant, c’est-à-dire qu’une seule copie du gène muté suffit pour développer la maladie et qu’un un parent atteint a un risque sur deux de transmettre la maladie à chacun de ses enfants. Ce n’est pas le cas de toutes les mutations associées aux HSP. Certaines sont transmises sur un mode autosomique récessif (20% des cas), c’est-à-dire que deux copies du gène muté sont nécessaires pour présenter la maladie. Un parent atteint a alors un risque sur quatre de transmettre la maladie à chacun de ses enfants.
Rarement, elles peuvent aussi être liées à une mutation sur le chromosome X et touchent alors préférentiellement les garçons.