Biothérapies dans les Rhumatismes Inflammatoires Chroniques (RIC)
Biothérapies dans les Rhumatismes Inflammatoires Chroniques (RIC)
Les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) sont des maladies auto-immunes où le système immunitaire attaque les articulations, provoquant douleur, raideur et parfois des déformations. Les formes les plus fréquentes sont :
Ces affections peuvent affecter la qualité de vie, mais des traitements adaptés, comme les biothérapies, permettent de contrôler l'inflammation et prévenir les lésions articulaires.
Qu'est-ce qu'une biothérapie ?
Les biothérapies sont des médicaments issus de cellules vivantes, comme des anticorps ou des protéines. Contrairement aux médicaments classiques fabriqués chimiquement, elles ciblent spécifiquement certaines molécules ou cellules responsables de l'inflammation. Cela permet une action plus précise avec moins d'effets secondaires.
Pour en savoir plus sur les biothérapies : Biothérapies
Quelles sont les biothérapies utilisées dans le RIC ?
Comment fonctionnent les biothérapies ?
Les biothérapies agissent en bloquant ou modulant des molécules spécifiques impliquées dans l'inflammation. Les principales sont :
Anti-TNF alpha : bloquent une protéine clé de l'inflammation.
Inhibiteurs des interleukines : ciblent des molécules comme IL-6 ou IL-1.
Abatacept : agit sur les cellules T responsables de l'inflammation.
Rituximab : cible les cellules B impliquées dans l'inflammation.
Inhibiteurs de Janus kinases (JAK) : pris sous forme de comprimés, bloquent des enzymes spécifiques.
Les biothérapies sont utilisées lorsque les traitements classiques, comme le méthotrexate, ne suffisent pas ou ne sont pas bien tolérés. Le choix dépend du type de RIC, de la réponse aux traitements antérieurs et des caractéristiques individuelles de la personne suivie.
Précautions et suivi
Ces traitements peuvent affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque d'infections. Il est donc essentiel de :
Réaliser un bilan médical complet avant le traitement, incluant tests pour tuberculose, hépatites et VIH.
Mettre à jour les vaccinations (éviter les vaccins à virus vivants).
Surveiller régulièrement l'apparition de signes d'infection.
Effectuer des bilans biologiques réguliers pour évaluer la tolérance.