Le consentement présumé signifie que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous exprimons de notre vivant notre refus. En France, il n’est donc plus nécessaire d’avoir une carte de donneur d’organes sur soi! Par contre, si on ne souhaite pas être donneur, il est nécessaire d'inscrire son refus sur le Registre National des Refus ou d’exprimer, par écrit ou oral, à ses proches.
Le don d’organes est un acte de générosité, qui est donc systématiquement gratuit. Par contre, l'anonymat ne concerne que les dons effectués après le décès. En effet, le don du vivant ne peut bénéficier qu’à une personne proche, appartenant au cercle familial ou avec laquelle il existe un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans.
En plus de ces grands principes, d’autres éléments encadrant le don existent. On peut notamment citer le cadre législatif des dons d’organes pour les mineurs : En France, il est possible d'être donneur d'organes avant 18 ans. Cependant, dans ce cas, cela n’est possible qu’en cas de décès et qu’avec l’accord écrit des titulaires de l’autorité parentale.