Les médicaments utilisés dans les douleurs mécaniques ou inflammatoires, comme le paracétamol ou les anti-inflammatoires, ne sont pas efficaces sur les douleurs neuropathiques.
Ainsi, le traitement des douleurs neuropathiques repose sur d’autres molécules qui sont notamment choisies en fonction de l’histoire médicale et des atteintes nerveuses. On privilégie les antidépresseurs, comme l’amlitryptine, ainsi que les antiépileptiques, comme la gabapentine. En effet, ces médicaments agissent sur les fibres nerveuses qui modulent la douleur.
En cas de douleurs périphériques et localisées, il est aussi possible d’avoir recours à des traitements tels que les patchs anesthésiants ou les injections sous-cutanées de toxine botulique.
Ces traitements médicamenteux sont aussi fréquemment associés à des traitements non médicamenteux comme la TENS (neuromodulation transcutanée électrique externe) : un stimulateur électrique relié à des électrodes autocollantes appliquées sur la peau et dont la stimulation électrique permet de bloquer la transmission du message douloureux.
En cas de douleurs rebelles aux traitements médicamenteux oraux et topiques, il est aussi possible d’avoir recours à la stimulation transcrânienne, à la neurostimulation médullaire ou aux perfusions de kétamine : des traitements proposés dans les services spécialisés dans la prise en charge de la douleur chronique.