Le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell, également appelé nécrolyse épidermique toxique, sont des toxidermies rares et graves, survenant généralement entre 4 et 28 jours après l’introduction d’un nouveau médicament.
Ces deux syndromes appartiennent au même continuum, et ne se distinguent que par l’étendue des décollements cutanés :
- moins de 10 % de la surface corporelle dans le syndrome de Stevens-Johnson
- plus de 30 % dans le syndrome de Lyell
- et entre 10 et 29 % dans les formes dites de chevauchement.
Les premiers signes sont souvent une fièvre et une éruption cutanée douloureuse, qui évolue en bulles puis en décollements de la peau, comme des brûlures. Les muqueuses (bouche, yeux, parties génitales) sont souvent atteintes, avec des plaies rouges et sensibles.
Dans certains cas, les organes internes comme les reins ou les poumons peuvent aussi être touchés.
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