Les constats accablants : des inégalités criantes aux répercussions importantes
Plusieurs études ont montré que les personnes avec un handicap décèdent en moyenne plus précocement que celles en bonne santé. Par exemple, un adulte avec une trisomie 21 décède en moyenne 20 ans plus tôt. De plus, en cas de handicap, le risque de développer une autre maladie chronique est plus élevé que le reste de la population générale. Elles ont notamment jusqu'à deux fois plus de risques de développer un asthme, une dépression ou un diabète.
Or, cet impact sur l'espérance de vie et le risque de maladie chronique n'est pas uniquement expliqué par la maladie ou l’incapacité sous-jacente. En effet, cela concerne de nombreux handicaps différents tels que les blessés médullaires ou les personnes avec un déficit visuel sévère.
D'après l'OMS, ce risque est lié aux « inégalités systémiques et persistantes en matière de santé ». Elle précise que ces inégalités en matière de santé sont des différences évitables et injustes. Elles s'opposent à l'équité en santé. Cette équité ne repose pas sur la disparition de la maladie ou de l'incapacité sous-jacente. Mais, sur le fait que la société offre à tous une chance équitable de réaliser son plein potentiel en matière de santé.