Malgré un traitement antibiotique adapté, environ 10% des personnes ont des symptômes qui persistent à long terme. Le plus souvent, ils sont similaires à ceux de la fibromyalgie avec des douleurs diffuses, associées à une fatigue persistante et des troubles cognitifs.
Ces manifestations durables, appelées syndrome post-maladie de Lyme, seraient liées à une inflammation persistante au niveau du cerveau et une sensibilisation à la douleur au niveau du système nerveux central.
Dans ce cas, les études scientifiques ont montré qu’une antibiothérapie prolongée n’est pas efficace. Ainsi, il est proposé une prise en charge globale visant essentiellement à soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie. En première intention, les approches non médicamenteuses sont privilégiées, particulièrement l’activité physique adaptée (APA). En deuxième intention et en fonction des symptômes, il est possible d’y associer des traitements médicamenteux à visée antalgique.